[Vivatech 2017] LuxAI : lutter contre l’autisme avec des robots sociaux

Par TCR
— Juin 16, 2017


[Vivatech 2017] LuxAI : lutter contre l’autisme avec des robots sociaux

Du 15 au 17 juin, venez à Vivatech découvrir LuxAI, startup luxembourgeoise spécialisée dans les « robots sociaux ».

Ce petit robot tout sourire intègre une technologie d’intelligence artificielle (AI) et a vocation a soutenir les professionnels des secteurs de la santé et de l’éducation. Selon leur programmation les robots de LuxAI peuvent être utilisés pour des exercices de vocabulaires avec des enfants ou de la rééducation de victimes d’accidents vasculaires cérébral (AVC). Parmi les nombreux domaines d’applications qu’offre cette technologie, l’utilisation du robot social comme support d’apprentissage pour les enfants autistes semble prometteuse.

Les robots en interaction avec les humains doivent traiter un nombre d’information très élevé rapidement et adapter leur comportement en fonction de cette interaction : le prototype de LuxAi a déjà obtenu de bons résultats concernant l’expressivité sociale, émotivité et la facilité d’utilisation.
LuxAI travaille actuellement avec la Fondation Autisme Luxembourg pour développer des applications pour le traitement de l’autisme et la thérapie comportementale.


Le principe du robot social de LuxAI repose sur un « langage de programmation de robot agent », et si la programmation de chaque robot est cruciale, elle n’est souvent accessibles qu’aux experts en informatique. Si un médecin souhaite programmer un robot pour la rééducation de victimes d’AVC, il a besoin d’une interface pour une programmation simple et intuitive.
LuxAI travaille justement sur cette interface avec le laboratoire de robots autonomes de Computer Science and Communications Research Uniit (CSC) de l’Université du Luxembourg. Des personnes inexpérimentées en informatique ont réussi à programmer l’usage d’un robot en une vingtaine de minutes. L’interface fonctionne sur la plate-forme Android.

Le robot social de LuxAI et son interface ouvrent un nouveau champ de possibilités, et même si il est peu probable que les robots sociaux remplacent le personnel qualifié, ils  peuvent le soutenir, disposant d’un temps illimité et pouvant effectuer des tâches répétitives.


Les fondateurs